Les rivières pourpres 2: Les anges de l'apocalypse de
Olivier Dahan (2004)
Voilà qui est réparé, je n'avais toujours pas vu ce film et c'est maintenant chose faite.
On passera sur les nombreuses incohérences inhérentes à un scénario écrit en vitesse avec "Nikita" dans un "Taxi" à l'aide d'un "Minimoy".
L'ambiance religieuse inspirée du
Nom de la rose n'est qu'un prétexte à souffler un vent de fantastique sur le spectateur, mais le spectateur moyen pouvant utiliser ne serait-ce qu'un dixième de son cerveau n'est pas dûpe. Le climat que tente d'instaurer le réalisateur avec sa pellicule faussement glauque, (j'ai cru que c'était une video en .mov de 50Mo tellement l'image était mauvaise) virant au jaune à la fin du film est loin de fonctionner, pire il nous emmène dans des endroits où il ne voulait sans doute pas nous mener à la base! On est perdu et ne savons plus vers quoi on doit se diriger: La peur? Le rire? Les chiottes?
La direction n'est pas bonne, la caméra s'attarde sur des personnages au visage figé, dont la partie de dialogue a été dite depuis un bail! Les acteurs ne sont pas au service de la caméra et l'inverse non plus d'ailleurs. Magimel est d'une transparence rare, passant de flic tête brûlée à spécialiste de religion en quelques heures. Christopher Lee fait l"effort de parler français mais son rôle est tellement anecdotique, que l'on n'est même pas choqué de voir un allemand avoir un accent anglais!
"La" scène du film restera évidemment la poursuite du prêtre par Magimel , partant de l'hôpital pour atterrir dans un entrepôt désaffecté. Le prêtre fervant amateur de la production Bessonnienne
Yamakasi nous montre tous ses talents de cascadeurs religieux. Sauts, roulades, "homme araignée", course, pirouettes cacahouète, on a droit à tout et on voit très vite que l'ami Luc Besson n'est pas étranger au projet et que c'est lui qui dit "Action" et "Couper"!
On passe par tous les états: le dégoût, le rire (cf scène du Yamakasi), le sommeil. Un peu tous les stades sauf un ... l'intérêt.
1/6 pour la scène comique sus-narrée...