Au début des années 70, L'exorciste fait un tabac dans le monde, ce qui va donner des idées à Metin Erksan, réalisateur Turc officiant dans l'horreur.
Là où ce film confine au génie c'est qu'il reprend les principales étapes du film de Friedkin en y ajoutant un je-ne-sais-quoi qui donne envie d'ouvrir des bières et de manger des chips (ou des beans on toast ou de la tête de veau selon les spécialités locales) là où le film original donnait juste envie d'enfoncer ses ongles dans un fauteuil.
D'abord, on a une petite fille tout à fait normale, avec une grosse tête certes mais normale, pas possédée ni rien.
Puis des trucs commencent à clocher chez elle, alors on l'amène voir d'éminents médecins qui...
hahahahahha excusez-moi c'est nerveux, qui lui mettent disais-je un mouchoir dans la bouche et lui sonde l'intérieur de la tête avec des appareils dernier cri.
Aprés on lui fait des radios, et les Turcs croyez-moi ils font pas des radios de tarlouzes, c'est des posters qu'ils font, comme ça si quelque chose déconne, on le voit bien, et là curieusement ils ne voient rien.
Ils font pas des ponctions lombaires de fiottes non plus
Mais pour Gül (oui c'est comme ça qu'elle s'appele) les choses ne s'arrangent pas
Heureusement pour elle l'exorciste est beau gosse
Alors elle essaye de le charmer en faisant tourner sa tête (comme dans l'original, sauf que là elle tourne de 90 degré, puisque c'est sa vraie tête...)
Mais elle vomit un peu sur le vieil exorciste beaucoup moins sexy
Mention spéciale au cascadeur dans la scène finale de l'escalier: là où Friedkin n'avait pas eu les couilles de tout montrer, on a droit à un plan-séquence qui montre tout le génie des cascadeurs Turcs.
En bref, tout l'exorciste y passe, et cela devient vite insoutenable.
Vivement la version Blue Ray.