Le crocodile de la mort [Tobe Hooper] 1977

Je poste içi ma petite critique que j'avais posté sur Mad..mais vu le nombres de réponses (1 post en réponse !! ), je suis certain que j'aurai autant de succès ici...si ce n'est plus !




LE CROCODILE DE LA MORT (Eaten Alive) 1977
Réalisateur: Tobe Hooper
Acteurs : Neville Brand, Mel Ferrer, Carolyn Jones, Marilyn Burns, William Finley, Stuart Whitman
Durée : 89 minutes




Résumé :
Une jeune prostituée, chassée un soir d’un bordel texan parce qu’elle refusait de se faire "hum hum" par un client, va trouver refuge au Starlight Hotel. Maison délabrée, bordée par un marais pourrissant où vit un crocodile marin géant de l’autre. Et son gérant s’avère être un dément redoutable que sa tenue suggestive fait passer à l’acte : il la tue atrocement. Le destin en a faite sa première victime mais la nuit annonce encore plus de massacres.


Je ne sais pas trop quoi penser de ce film, je pensais tomber sur un film principalement axé sur une grosse bêbette qui devore tout ce qui passe, mais en fait le "véritable" monstre est le gérant...un redneck complétement dégénéré...d'ailleurs, on retrouve dans ce film le côté "Amerique profonde et dégénérée" que Tob Hooper décrit dans son "Massacre à la tronçonneuse".
Jouant plus sur un survival et la folie montante d'un homme qui bascule un soir dans la folie meurtriere et donnant les cadavres à manger à son crocodile géant, ce film se laisse regarder avec plaisir une fois que l'on s'est fait à l'idée que ce n'est pas un film de "créature".
Certe, qques plans montrent le crocodile en train de devorer des victimes...mais aucun plan de caméra sou-marine (vision par les yeux de la bête), aucune "grande" scène d'action et de suspense autour du crocodile..

Par contre, les scènes de meurtre du gérant sont excellentes (les meurtres à la faux), ainsi qques bons moments de suspens et de perversion. Et la façon de filmer, le teint "jauni" et granuleux de la pellicule, rend encore les scènes plus "malsaines".

Un film qui est loin d'être parfait, qui a le cul entre 2 chaises ( entre le film de monstre et Massacre à la tronçonneuse), mais qui se laisse regarder avec plaisir.

4/6


Bonus pour la version "Escape from other forums" : à noter la présence en second rôle de Robert Englund en redneck obsédé et dégénéré.

Pas vu ce film (enfin si peut être mais il y a longtemps) mais cet aspect "cul entre deux chaises" lui permet peut être d'échapper à la ringardisation dont tous les métrages s'axant uniquement sur un monstre font l'objet.

Tobe Hooper est capable de tout, du meilleurs comme du pire, du coup j'en viens à reprendre espoir vis-a-vis d'un film qui me tentait moyennement.

En somme, merci Shogy!

De rien mon Pliskkinou !

Mais ne t'attends pas non plus à un "bon" film, je ne veux pas te donner de faux espoirs...
Car le film a quand même un peu vieillit...mais si tu aimes les ambiances poisseuses, tu peux y trouver ton compte.

Tous ceux qui ont vu ce film diront quasiment la même chose, un mélange de scènes poisseuses digne de la grande époque de Massacre à la tronçonneuse et d'autre franchement chiantes ou sans intérêt, plus dans le genre de Crocodile!

J'ai pas encore vu le film mais j'en ai vraiment envie, ne serait-ce pour ce passage où le gars se retrouve avec une faux fichée dans le cou par un autochtone fou! J'avais vu cette scène lors de la fameuse nuit du Gore sur Canal + et ça m'avait immédiatement fait monter la bave aux lèvres (chacun son truc, il y en a, ce sont les faux dans le cou, pour d'autre ce sont des filles super moches avec des piercings partout ligotées à un lit !)

Edit: j'ai édité le titre qui avait été noté sous l'emprise de l'alcool!

Mister Jack a écrit:

Je ne sais pas trop quoi penser de ce film, je pensais tomber sur un film principalement axé sur une grosse bêbette qui devore tout ce qui passe, mais en fait le "véritable" monstre est le gérant...un redneck complétement dégénéré...d'ailleurs, on retrouve dans ce film le côté "Amerique profonde et dégénérée" que Tob Hooper décrit dans son "Massacre à la tronçonneuse".

Pour une fois, le titre français décrit bien le film.

Neville Brand et sa faux représente avec évidence la mort et celui-ci se sert de son crocodile pour effacer les traces de ses méfaits.

Et Tobe Hooper prend un malin plaisir à faire subir les mêmes outrages à Marilyn Burns, la rescapé de Massacre à la tronçonneuse.

Sauf qu'ici, nous somme loin d'être face à un classique du genre, Hooper sombrant beaucoup trop dans le ridicule et l'outrance.

Yeeppee! un post de moins de deux mois (et sur crocodile en plus...), ce forum n'est pas mort.