Satan’s cheerleadersIl est des moments où regarder des films devient dangereux, hetfield a essayé de regarder celui-ci il n’y a pas si longtemps et n’a tenu que 40 minutes, c’est aussi mon cas mais c’est suffisant pour en parler dans la mesure où un rapide saut vers la fin fera taire les esprits les plus optimistes comme ceux qui pensent qu’une jambe coupée peut toujours repousser si on y met de la bonne volonté.
une bande de pétasses tout juste bonnes à bafferCe film est une véritable purge, une plongée dans l’inanité la plus profonde, là où l’art et le divertissement sont démembrés de leurs atouts les plus essentiels, où ne subsiste plus qu’une vague hypnose, fruit d’années de conditionnement télévisuel et qui nous pousse à supporter sur un écran ce que l’on ne supporterait nulle part ailleurs.
Hihihi, bataille d'eauVotre serviteur, toujours prêt à repousser les limites humaines de la tolérance à la nullité et à l’indigence intellectuelle et artistique est ici tombé sur un os, impossible de regarder dans son intégralité ce navet pur jus.
La découverte de l'autel des satanistesPassons sur l’histoire, une bande de majorettes va être confrontée à la vengeance d’un agent de service de leur lycée, lassé des humiliations et des provocations de ces jeunes décervellées. Jusque-là tout va bien, ça sent le bon Z, les seins nus, la musique rock, les meutres perpétrés au nom de ce bon vieux satan.
On peut être sataniste et bon fermierOn sait que ce genre de film est toujours trés risqué car il est des formes de nullités qui ne provoquent ni attachement, ni émoi, ni tendresse mais juste une haine indicible, féroce et incontrolable.
Un concierge excédé par ces pétasses (on le comprend)Et quelque peu voyeur (on le comprend aussi, surtout Shogun)Que dire si ce n’est que cette bande de pétasse insipides dont les occupations principales sont d’une niaiserie inqualifiable, dont les seuls gloussements peuvent transformer le plus doux des spectateur en Amok déchainé par une fureur meurtrière et à qui on ne souhaite que les pires tortures, tortures qui bien sûr ne viendront jamais.
Patti, la seule à se dévoiler Bienvenue à Kinder country, une seule des majorettes a oublié de biffer la clause « seins nues » dans son contrat, pas une once de gore ou de suspense, pas un gag (s’il y en a, je ne sais toujours pas où il fallait rire), un rythme qui ferait passer Hanneke pour Michael Bay.
Filmé avec le pied gauche, monté avec le droit, ce film n’est rien d’autre que la pire chose qu’il m’ait été donné de voir, on se croirait dans un épisode de super Jamie en bien plus mauvais, le charme désuet en moins.
Pour conclure, si ce film a été écrit dans les chiottes, il a aussi été dirigé depuis cet endroit tant les scènes sont incroyablement longues et dénuées d’intérêt (deux plombes sur la plage, 10 plombes sur le terrain de foot, le reste à la ferme). Le genre de nulllité qui nuit à la santé.
A oublier, un étron.
0/10