Python [Rod MacDonald] 1999

Un python de taille gigantesque et pouvant cracher de l'acide à la gueule de ses proies est parvenu à s'échapper de l'avion qui le convoyait au profit du biologiste Anton Rudolf. Il a atterri non loin d'un petit patelin au fin fond de la Californie et s'empresse de se nourrir des quelques autochtones qui ont l'infortune de croiser sa route.
Afin que l'affaire ne s'ébruite pas, un commando est dépêché sur place pour lui faire la peau.


Surfant sur la vague déclenchée par le succès de Anaconda, Rod Mac Donald et son scénariste Philipp Roth (qui l'année suivante passera derrière la caméra pour s'intéresser cete fois-ci à un boa) nous offre un film de monstre pas effrayant pour un sou et tout juste divertissant.
Le film peut se targuer de compter à son générique des acteurs tel Robert Englund ou encore Casper Van Dien mais ni l'un ni l'autre ne sont le héros de l'histoire. Le premier campe le biologiste Anton Rudolf, responsable peu compatissant de ce pataquesse avant que l'histoire l'amène à une vaine rédemption. Le second interprète le chef du commando, un homme sûr de lui et qui n'a pas l'intention de se laisser impressionner par un serpent de 40 mètres de long et tout en images de synthèse (mis à part les plans rapprochés). Dommage qu'il est omis un paramètre de taille, sa connerie, ce qui lui causera bien des tourments.

Le héros du film se nomme donc John Cooper. As du VTT, il est accessoirement un employé de l'usine chimique familiale. C'est en cette qualité qu'il fait figure de bouc émissaire idéal aux yeux de la police, suite à la découverte de cadavres brûlés par de l'acide. Enfin, surtout aux yeux de l'agent Louis, flic un peu benêt et source de rires en cascade si on est bien disposé. Là-dessus se greffe une vieille rivalité amoureuse entre John et son ancien ami Gary, flic également, à propos de Kristin, une mignonnette qui était sur le point de se marier avec le second avant de se jeter dans les bras du premier lors de son retour dans la région.

Autant dire qu'ils en ont un peu rien à faire du python géant. Notre reptile surdimensionné a donc tout loisir de manger du villageois puis du militaire lors de scènes qui nous seront pour la plupart invisibles. Le reste du film se résume à une trépidante course-poursuite entre le reptile et John et ses amis. Le combat sera âpre et acharné (rires) bien que le python décevra par ses choix tactiques, notamment son refus de se servir de sa particularité pour mettre fin aux jours des héros, le jet d'acide en pleine poire. Cet oubli lui sera fatal.

L'association bête monstrueuse et petite localité promet en général un minimum de scènes de paniques et de massacre de figurants. Hélas, trois fois hélas, Rod Mac Donald s'en contrefiche, préférant la jouer petit bras et se contente d'achever son film dans la joie et la bonne humeur avec un soupçon de message écologique pour relever la sauce.

Je suis tombé dessus l'autre soir sur TF1 et sans savoir que c'était ce film, je me suis dit, que ça sentais le gros B à plein nez! L'aspect téléfilm est indéniable et c'est sans doute pour ça que TF1 l'a programmé en deuxième partie de soirée samedi soir!
Les deux acteurs sus-cités campent des rôles bourrés de clichés, et plus particulièrement Englund qui nous a habitué à ces rôles de personnage mystérieux, souvent doublé de trahison vers la fin du récit, sont loin d'être des atouts. Pour le reste, enfin ce que j'en ai vu car je n'ai pas eu la force de le regarder jusqu'au bout, il y a des parties de dialogues indigents, des acteurs qui semblent ailleurs et un serpent numérique à prix discount du plus mauvais effet qui ne fait que crier...

Mention spéciale à cette scène où le serpent vicelard attaque une femme sous sa douche! La fille prend évidemment le temps de s'entourer d'une serviette alors qu'elle est menacé par le reptile avant de lui lancer tout objet contendant qu'elle trouvera (savon, canard en plastique) ou de l'aveugler avec du shampoing qui se trouve être du shampoing qui ne pique pas les yeux! Affligeant...

A éviter!

James Hetfield a écrit:

Mention spéciale à cette scène où le serpent vicelard attaque une femme sous sa douche! La fille prend évidemment le temps de s'entourer d'une serviette alors qu'elle est menacé par le reptile avant de lui lancer tout objet contendant qu'elle trouvera (savon, canard en plastique) ou de l'aveugler avec du shampoing qui se trouve être du shampoing qui ne pique pas les yeux! Affligeant...

La scène est d'autant plus énorme qu'elle se prolonge par une course poursuite lors de laquelle la nana ne perd jamais sa serviette qui s'accroche vaillament à sa personne.

Kurdy a écrit:

James Hetfield a écrit:

Mention spéciale à cette scène où le serpent vicelard attaque une femme sous sa douche! La fille prend évidemment le temps de s'entourer d'une serviette alors qu'elle est menacé par le reptile avant de lui lancer tout objet contendant qu'elle trouvera (savon, canard en plastique) ou de l'aveugler avec du shampoing qui se trouve être du shampoing qui ne pique pas les yeux! Affligeant...

La scène est d'autant plus énorme qu'elle se prolonge par une course poursuite lors de laquelle la nana ne perd jamais sa serviette qui s'accroche vaillament à sa personne.

les tétons-crochets au cinéma c'est un classique!

Kurdy a écrit:

La scène est d'autant plus énorme qu'elle se prolonge par une course poursuite lors de laquelle la nana ne perd jamais sa serviette qui s'accroche vaillament à sa personne.

Comment peut-on apprecier ce film après cela ?...

Vu il y a dejà un petit moment, il ne me reste pas grand chose comme souvenir, à part l'apparitions de stars comme Englund ou Van Dien qui n'apportent rien au film...on voit bien qu'ils sont venu touché leur cachet.
La réal' est mauvaise et le suspens aussi passionant qu'une nuit avec James Hetfield (oui à ce point!).
Les sfx sont vraiment moyen et aucune scène "d'action" ne m'est resté.

Bref, à oublier (comme Python 2).

Mister Jack a écrit:

et le suspens aussi passionant qu'une nuit avec James Hetfield (oui à ce point!).

Chacune de mes nuits équivaut à dix avec Sim! Imagine un peu!

James Hetfield a écrit:

Mister Jack a écrit:

et le suspens aussi passionant qu'une nuit avec James Hetfield (oui à ce point!).

Chacune de mes nuits équivaut à dix avec Sim! Imagine un peu!

pour ma part il y a des choses que je ne préfère pas imaginer, ça conserve leur charme intact.

C'est dans ce film que le reptile attaque dans un garage de particulier , non?

tiffany a écrit:

C'est dans ce film que le reptile attaque dans un garage de particulier , non?

Oui.

Kurdy a écrit:

tiffany a écrit:

C'est dans ce film que le reptile attaque dans un garage de particulier , non?

Oui.

Ce film est énorme de connerie...