Sous ce titre peu énigmatique se cache un authentique film de baston, filmé avec les pieds, où les scènes s’enchainent sans trop de logique, la progression de l’histoire se faisant par flash back et à l’aide d’astucieux messages imprimés sur l’écran et nous renseignant sur l’époque du déroulement des faits.
Aie!L’histoire est simple, criblé de balles, Jack perd la mémoire, il ne rappelle de rien si ce n’est qu’il peut faire voler des dents avec ses poings et d’une dénommée Marianne qui apparait un peu partout (dans ses rêves, autour du ring, dans la rue, dansonk... heu non pas là) et qu’il aime éperdumment.
On se fait la bise?Il va donc se battre pour vivre, fréquentant des gens peu recommandables et gagne tous ses combats, à tel point qu’il va lui être demandé de perdre un combat pour faire baisser sa côte qui ne permet plus de gagner de l’argent aux mafiosos locaux.
Risquant sa vie et celle de son manager, il ne se résoudra pas à tricher et gagnera tout de même le combat en question.
Des méchants branchés discoA partir de là tout va aller trés vite, les mafieux les poursuivent pour les tuer, Marianne vole l’argent des paris à ces mêmes mafieux et ce beau monde se retrouve.
Là, la déception est de taille, la mémoire revient et Marianne n’est pas folle de lui et lui en veut à mort de l’avoir trahit, elle qui a perdu un oeil dans l’embuscade où il contribuera à faire voler l’argent destiné à la « révolution »..
HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!Jack n’ignorant pas le scénario et voulant insister sur les similitudes entre son parcours et celui de Jesus christ (Baptême, distribution de pains, apparitions) se sacrifiera donc, laissant tout le monde fuir (à part son manager qui aura la mauvaise idée de tomber juste devant les gens qui veulent sa peau) et affrontant toute la bande seul.
Défouiraillant à tout va et constatant que ses adversaires sont incapables de le toucher avec un fusil d’assaut à une distance de 5 mètres, il optera pour le combat au sabre avant de se retrouver dans une position tactique délicate (seul devant 30 enragés armés jusqu’aux dents) qui lui inspirera ce sourire d’enfant juste avant de mourir pour le rachat de son âme, c’est beau.
Même pas peurSi les séquences d’action finales et la quasi totalité des dialogues sont du niveau d’un épisode des vacances de l’amour, reste quelques bonnes séquences sur le ring. Si vous aimez les coups de genoux dans la tête, les combats où le sang éclabousse les spectateurs, les coup de tête, les gros méchants tatoués au crane rasé, ce film est pour vous ; si vous aimez les bons films heu...non.