Déception énorme, je n'attendais rien de ce film (je n'attend plus rien d'aucun film d'ailleurs, ça évite souvent d'être déçu mais pas tout le temps)
Je commencerai par avancer l'idée que cronenberg n'était pas là au moment où la première demi-heure a été tournée tant on a du mal à ressentir quoi que ce soit.
Le reste n'est guère mieux, alors oui on retrouve certaines des thématiques évoqués dans ses précédents films mais quel intérêt si c'est pour se faire chier devant un ersatz de Remo (sans armes aet dangereux je le rappelle) à la campagne qui s'énerve quand des vies sont menacées autour de lui.
Adapté d'un roman graphique peut lire à l'écran (ce terme m'énerve autant que celui de personne de petite taille tant il reflète la seule obsession du rejet de termes renvoyant à une infériorité supposée), tout ce qui est réellement graphique ici, c'est la violence, en ce sens le titre ne ment pas, la beauté des têtes explosées et le plaisir (même pas coupable) qui en découle font presque oublier l'ennui de séquences dont la lisibilité peut les renvoyer au rang de face à face dans un bon vieux Norris.
Quand la dualité du personnage se fait ressentir, jamais pourra-t-on dire, Vigo joue-t-il si mal que cela? Pas vraiment, il n'était plus et il redevient Joey, c'est assez clair, aucune lutte intérieure, aucun hermétisme, aucun mystère, aucune contradiction si ce n'est dans les réactions de sa femme (peu homogènes mais là c'est assez réaliste quand on connait un peu les femmes. J'aurais pu mettre un mr green mais je suis pas sûr de déconner...)
Et le gentil tue tous les méchants, est-il méchant lui aussi, et pourquoi a-t-il voulu devenir gentil et surtout COMMENT? Voilà ce que j'écrirai au dos de la jacquette ou sur l'affiche si New line m'avait embauché (ils auraient dû, les accroches seraient plus fun)
Mon dieu, que sont mes idoles devenues?
Je sais c'est le même post que sur Next, mais franchement vous êtes assez cons pour lire deux fois la même chose?
Apparemment oui