New bloodPou-Soi Cheang - 2002Un couple tente de se suicider dans une voiture en se tranchant les veines, si la femme n’y survivra pas pas, son compagnon restera dans le coma, sa vie n’ayant pu être sauvé que par le don de sang de trois personnes (deux hommes et une jeun femme).
Atteinte d’un cancer incurable de son vivant, la femme hantera les donneurs de sang qui l’ont malgré eux séparé de son amour dans la mort pour la semer autour d’eux.Film honkongais surfant allègrement sur la vague des yurei eiga, new blood insiste sur le thème classique de la culpabilité dans le sang mais sous la forme plus originale du don de sang (ça change des assassinats sordides).
Dès lors pour se libérer de cette malédiction, il leur faudra tuer le survivant...
la trés jolie Niki ChowAlors que les détracteurs du genre ne se lassent pas de baver sur la récurrence des longs cheveux bruns sans pour autant s’étonner de la systématique hypertrophie des canines dans les films de vampires, ce New blood met en scène un fantôme chauve, chimiothérapie oblige, ce qui met un terme au débat de ce point de vue.
Une revenante qui n'hésite pas à prendre le bus pour pourquivre ses victimes...Pour le reste, il est vrai que l’on ne baigne pas dans l’originalité la plus folle, décors sombres, apparitions fantômatiques, musique stridente et déroulement assez classique des scènes.
De plus, tout n’est pas toujours trés intelligible et le montage s’il est parfois trés dynamique (on est à Honk Kong ne l’oublions pas) se révèle parfois maladroit.
Un prêtre un peu trop curieuxOn notera un plagiat assez évident du thème principal la bande originale de requiem for a dream et une bande son elle aussi inégale présentant parfois des airs en décalage avec les images.
Concernant les maquillages, on peut déplorer une calvitie du fantôme qui présente des raccords parfois approximatifs.
Un hopital en proie à une certaine agitationRien de bien méchant cependant et le tout est plus que visible mais trop classique pour vraiment faire impression même en ce qui concerne le twist final qui n’est pas un inédit en la matière même s’il enrichit le film en donnant envie de chercher des cohérences (ou des incohérences) et en enrichissant une thématique qui apparati en fait en filigrannes dans le corps du film.
A réserver plutôt aux amateurs du genre ou aux maniaques qui ont déjà tout vu.