Masters of horror [Série]

Même si c'est une série, ce Masters of horror mérite ici sa place car nombre de grands noms du fantastique y sont associés.

Ayant pris en cours à l'épisode deux, je reviendrai sur le premier une fois vu.


Episode 2

Stuart Gordon à la réalisation et les K et B de KNB aux effets spéciaux:
Un étudiant en physique loue une chambre dans une vieille batisse, trés vite de curieux rêves ayant des conséquences sur la réalité vont le hanter, un rat bien étrange et une sorcière semblent occuper les lieux.

Adaptation de Lovecraft encore une fois et succés pour cet épisode qui non seulement est trés agréable à regarder mais assez intringuant avec son lot de scènes-chocs. Difficile de croire que l'on est en face d'une série, la qualité du traitement et de la réalisation laisse loin derrière les caricatures
du fantastiques qui étaient servies depuis lontemps (depuis Twilight zone?) enrobant les destins de personnages peu crédibles enfants illégitimes des X-files.

PLISSKEN a écrit:

Difficile de croire que l'on est en face d'une série

Pour le budget si.

L'épisode de Gordon est mon petit chouchou pour l'instant pour justement le côté 4ème dimension que tu évoques (et noir et blanc ça l'aurait encore plus fait) et pour l'utilisation osé du sexe et de la violence (qu'on retrouve dans tous les épisodes et surtout dans le Argento). Et puis le rat à tête d'homme me fait flipper.

Zak a écrit:

Et puis le rat à tête d'homme me fait flipper.

Moi je trouvais ça nul par contre

J'avance petit à petit dans cette anthologie qui regroupe vraiment des maîtres de l'horreur! Ceux-ci s'en donnent à coeur joie pour nous livrer des fragments de leurs talents...

Le Coscarelli est drôlement efficace et prenant sur toute sa durée, ça fait vraiment plaisir L'héroïne est une femme comme j'aimerai en voir plus souvent au cinéma, pas une godiche de plus qui ne se contente que de crier en attendant d'être butée Bref, une excellente surprise que cet épisode , qui par son ambiance et ses personnages, donne une dimension toute particulière à l'ouverture de cette anthologie

CIGARETTE BURNS de John Carpenter est une vraie réussite: gore et à la fois énigmatique, Udo Kier y est tout bonnement magnifique et l'intrigue originale! Le final prend littéralement aux tripes

Le DANCE OF THE DEAD de Tobe Hooper m'a laissé assez frustrée La mise en scène est fatigante avec tous ses effets visuels qui pour moi sont loin d'être justifiés! De plus, je n'ai pas accroché à l'histoire et le cabotinage de Robert Englund a même fini par me lasser! Bref, un épisode plus que moyen qui ne restera pas dans les annales de cette anthologie...

JENIFER est une belle preuve qu'Argento n'est pas mort et qu'il peut encore nous faire peur et pas seulement rire comme avec VOUS AIMEZ HITCHCOCK?
Jenifer est envoûtante! Un véritable paradoxe que ce petit côté animal qu'elle peut avoir (craintif et à la fois sauvage et inhumaine) et ce côté tendre d'une personne qui ne cherche qu'à être aimée de son protecteur malgré les ignominies dont elle peut être capable!

L'épisode de Stuart Gordon "Dreams in the Witch House" est très lovecraftien en lorgnant sur L'Antre de la folie de Carpenter (notamment sur la fin de l'épisode)!
Un épisode fort psychologiquement et assez gore -surtout sur la fin! La psychologie du personnage de Walter est bien étayé ce qui fait qu'on ressent avec lui sa terrible descente aux enfers! Indéniablement un des épisodes les plus forts de cette anthologie pour le moment

"CHOCOLATE"de Mick Garris!
Je suis assez mitigée sur cet épisode dont l'idée de base est plutôt originale mais je n'aime pas trop son traitement que je trouve vraiment tarabiscoté
Par contre allégé d'une vingtaine de minutes, ça aurait fait un CONTE DE LA CRYPTE génial
Mention spéciale cependant à Henry Thomas, qui est fantastique!

L'épisode de John McNaughton (Henry: Portrait of a serial killer) : Haeckel's Tale qui, s'il ne brille pas par son côté horrifique, nous transporte dans un univers gothique et rappelant celui de Dellamorte Dellamore notamment pour la scène dans le cimetière qui est particulièrement sublime visuellement!
Le souci de cet épisode , pour moi, c'est qu'il traîne un peu en longueur - un comble pour un moyen métrage d'à peine une heure- et que sa fin est hyper prévisible
Demeure cependant un épisode magnifique visuellement et qui réserve quelques surprises innovantes

Imprintde Takashi Miike!
Miike s'est drôlement lâché sur cet épisode, j'ai encore des frissons en repensant à la scène de torture d'un sadisme assumé. L'histoire est extrêmement glauque- normal on est chez Miike, les personnages torturés et l'intrigue alambiquée à souhait: bref, un excellent épisode mêlant sexe, violence, folie,barbarisme et gore - du Miike au zénith quoi

tiffany a écrit:

Miike au zénith

C'est quoi les dates de concert?

James Hetfield a écrit:

tiffany a écrit:

Miike au zénith

C'est quoi les dates de concert?