Ils sont jeunes, ils sont beaux mais un peu cons et vont s'installer dans une maison hantée.Bon...déjà je tiens à préciser que je n'ai jamais été fan d'Amityville de Rosenberg, non que je n'aime pas les juifs mais les maisons hantées c'est sympa avec sa copine à la foire quand au printemps germe dans votre cerveau des pensées peu avouables alors qu'au cinéma et
Poltergeist mis à part ça m'a toujours donné un peu envie de dormir.
Non que le genre ne soit pas bon, ce sont ses principaux représentants qui ne le sont pas,
Amytiville devant, de toutes façons je pense avoir été trop jeune pour accrocher à quelque chose qui ressemble plus à un téléfilm avec un mec qui coupe du bois et ou les interrupteurs saignent qu'à un film vraiment terrifiant.
Je suis content de voir que plus les choses changent, plus elles restent les mêmes, si ce remake apporte quelques changements par rapport à l'original, c'est peu et c'est insuffisant. Au niveau peur, ce n'est pas les gros "TAN" de la bande son qui vont me faire flipper plus (quoique
) même si certaines séquences sont assez réussis.
Mais l'ensemble fait un peu trop djeuns, du clipage, pas de grande habileté dans l'évolution du personnage du père pourtant fondamental (qui d'ailleurs semble un peu repompé sur Shining mais passons), et des séquences s'enchaînant trop vite pour poser une ambiance.
Reste quelques séquences prenantes (dont celle du toit qui pour tout amateur de vertige fait son petit effet) et quelques sursauts mais aucune ambiance propre à laisser des traces au delà du générique.
Et puis entre nous, est-ce que ce thème n'a pas pris un énorme coup de vieux? (et pourtant je n'aime pas dire ce genre de connerie) Il faudrait un véritable talent, des idées pour porter ce thème là òù il faut, pour nous faire vraiment peur, viscéralement, parce que là c'est un peu superficiel comme ces personnages: une blondasse qui comme toutes les blondes n'est pas foutu d'anticiper sa vie plus d'une minute à l'avance mais n'hésite pas à monter sur un toit en ardoise plus pentu qu'une piste de saut à ski, son mec qui a de superbes addominaux (à force de couper du bois ça doit être normal) mais qui pète les plombs un peu vite et sans vraiment que le couple prenne des mesures (en dehors des sempiternels examens médicaux montrant l'impuissance de la science face à un mal étrange et là on est censé avoir super peur...) alors qu'il semblait d'un rationnalisme à toute épreuve et leurs gamins: petite blonde pénible à ne penser qu'à son amie invisible, futur obèse fan de Kiss (celui-là il va finir sur le foro Mad je vous le dis
) et une troisième dont j'ai tout oublié c'est dire.
Résumons-nous Amytiville en 79 c'était pas vraiment ça, en 2005 c'est comment dire...plus du tout ça, 26 ans de cinéma de trouille pour ça?