Alors qu'elle faisait un reportage dans un hôpital psychiatrique, Emanuelle découvre un étrange signe tribal tatoué sur le ventre d'une jeune fille. Cette dernière pourrait bien avoir été en contact avec une tribu de mangeurs d'hommes, pourtant supposés disparus de la région. Intriguée, Emanuelle décide de se rendre dans la forêt amazonienne pour y percer le mystère. Elle va y découvrir que les cannibales sévissent toujours, avides de chair fraîche et de boyaux fumants...
Sorti en France en 1978,
Emanuelle e gli ultimi cannibali de Joe D'Amato (connu aussi en France sous le titre
Viol sous les tropiques) surfe sur la vague des Mondo (film de cannibales) et des films érotiques qui faisaient fureur en leur époque. De par sa structure narrative, le film rappelle
La Montagne du Dieu Cannibale : préparation de l’expédition, voyage à travers la jungle amazonienne et enfin le passage final chez les cannibales. Sauf que chez D’Amato, ça baisouille, ça se fait des giligili dans l’eau, et tout ça dans un plus pur style d’érotisme propre à cette époque.
Dans le rôle de Emanuelle on retrouve Laura Gemser qui trouvera son heure de gloire en interprétant la
Black Emanuelle dans de nombreuses productions. Auprès de la belle indonésienne on retrouve Gabriele Tinti, son partenaire attitré dans la plupart de ses films (depuis
Black Emanuelle).
Le film se laisse suivre sans déplaisir malgré la gratuité des scènes torrides (Shogun c’est pour toi !). Les scènes gores sont sympathiquement drôle comme cet arrachage de téton ou lorsque l’un des protagonistes est coupé en deux par une corde. On rit souvent, mais jamais on ne s’ennuie, c’est bien l’essentiel finalement.
Le DVD sera disponible à la vente en septembre prochain au prix de 14,90 euros chez Neo Publishing.